Cabinet de Neurochirurgie - Sousse - Tunisie

Anévrismes intracrâniens et hémorragies méningées

L'anévrisme artériel intracrânien, c'est quoi ?

Un anévrisme artériel intracrânien est une dilatation anormale (agrandissement du calibre d'une artère) située à l'intérieur du crâne, parfois allongé : anévrysme fusiforme (fuseau), plus souvent sacciforme (en forme de sac). Il se crée alors un sac, plus fragile que l’artère porteuse, où le sang circule sous pression. Un sac anévrismal peut se rompre et provoquer une hémorragie méningée.

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Epidémiologie

Selon différentes études, 1 à 5% de la population sont porteurs d’un anévrisme cérébral. Sa découverte se fait plus fréquemment entre 35 et 60 ans mais celle-ci peut survenir à tout âge. Par ailleurs, il faut savoir que le risque de rupture d’un anévrisme est très faible : environ 1/10 000 habitants/an.

Malgré l’aspect congénital de cette pathologie (fragilité de la paroi artérielle), on peut identifier comme facteur de risque le tabagisme et l’hypertension artérielle. Par ailleurs, ces éléments contribuent également à augmenter le risque de rupture de l’anévrisme, de vasospasme (complication majeure de l’hémorragie) et même de récidive après un premier saignement.

De plus, bien que la rupture d’anévrisme puisse survenir au repos, une relation importante est faite avec l’élévation soudaine de la pression (stress, rapport sexuel, exercice physique intense).

Qu’entend-on par anévrisme non rompu ou rompu?

Bien que certaines personnes puissent ressentir divers symptômes (maux de têtes localisés, problèmes visuels, douleurs…), aucune manifestation n’est associée à l’anévrisme cérébral non rompu, qui est alors découvert fortuitement lors d’une investigation radiologique (scanner ou IRM) pour un tout autre problème.

Lorsque la paroi du sac anévrismal se fissure ou se rompe, une hémorragie méningée (entre le cerveau et son enveloppe membraneuse appelée méninge) se produit, plus ou moins importante et dramatique. On l’appelle aussi hémorragie sous-arachnoïdienne. Si la pression du sang est importante, un hématome se crée au sein-même du tissu cérébral et on parle alors d’hémorragie cérébro-méningée.

Symptomatologie

En fonction de l’importance et de la localisation de l’hémorragie, les symptômes ne sont pas de même intensité ni de même gravité. Lorsque l’hémorragie est peu abondante, une raideur de nuque (syndrome méningé) peut être le seul symptôme observé. À l’opposé, lorsque le saignement est majeur, l’hémorragie cérébrale peut provoquer un coma voire même la mort.

TYPIQUEMENT, L’APPARITION DE MAUX DE TÊTES EXCEPTIONNELLEMENT VIOLENTS ACCOMPAGNÉS OU NON DE PERTE DE CONSCIENCE EST LA PREMIÈRE MANIFESTATION OBSERVÉE.

Ces symptômes apparaissent souvent au cours d’un effort. Des nausées, des vomissements, une intolérance à la lumière (photophobie) peuvent accompagner le tableau clinique. Par ailleurs, certains patients se plaignent de maux de têtes quelques jours voire quelques heures avant la rupture de l’anévrisme. Il s’agit de céphalées sentinelles qui passent souvent inaperçues.

Bilan paraclinique

Le diagnostic d’une hémorragie méningée est généralement porté sur le scanner ou tomodensitométrie cérébrale (TDM) qui montre le saignement. On identifie alors la topographie et la morphologie de l’anévrisme par une artériographie cérébrale (ou angiographie). Les progrès de l’imagerie par coupe permettent de faire ce diagnostic avec un angio-scanner ou une angio-IRM mais l’artériographie reste un standard d’évaluation, et est aussi la première étape de la procédure thérapeutique en cas d’embolisation.

Traitement

Le traitement d’un anévrisme non rompu vise avant tout à prévenir l’hémorragie bien qu’une fois identifié, l’anévrisme puisse être également suivi radiologiquement. Le risque de saignement de l’anévrisme varie selon sa taille et sa localisation mais en règle générale, il est estimé à environ 1% et par an. Votre chirurgien vous expliquera les différentes options envisageables, en fonction de ces éléments anatomiques, mais aussi de votre âge et de vos antécédents, car le traitement lui-même est porteur de risques. À l’opposé, l’anévrisme rompu nécessite une prise en charge rapide. Le risque de resaignement est majeur (40 à 50% dans les premiers six mois). Cette éventualité est nettement plus importante les 7 jours suivant la 1re hémorragie. Le traitement d’un anévrisme rompu consiste à limiter les répercussions de l’hémorragie et ses complications, et éviter une récidive hémorragique en traitant directement l’anévrisme rompu. Toute décision sera prise de façon multidisciplinaire et auparavant discutée par le neuroradiologue, le neurochirurgien et le médecin anesthésiste-réanimateur.

Deux méthodes existent :

Traitement chirurgical : le clippage

Ce type de chirurgie est réalisé à crâne ouvert sous microscope et consiste à disséquer les vaisseaux porteurs de l’anévrysme, et mettre une petite pince (clip) sur le collet de l’anévrysme (partie qui le fait communiquer avec l’artère) pour l’exclure de la circulation.

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Traitement neuroradiologique : l’embolisation

Le traitement endovasculaire consiste à enrouler dans l’anévrysme, par l’intermédiaire d’une petite sonde porteuse introduite dans sa cavité, des petites spires (coïls) jusqu’à ce qu’il soit complètement bouché.

Actualisée par le Dr. Chokri SANAA
19.09.2017
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