Il correspond à une diminution du diamètre du canal rachidien cervical par augmentation d’un ou plusieurs éléments qui le constituent (articulaire postérieur, capsule articulaire et disque intervertébral)
Il s’agit le plus souvent d’une pathologie liée à la dégénérescence arthrosique (lésions progressives liées au vieillissement) du rachis cervical et qui correspond à une compression (souffrance) chronique de la moelle cervicale.
Si la maladie continue son évolution, des lésions neurologiques irréversibles peuvent handicaper sévèrement le patient.
Les symptômes en relation avec cette maladie, sont représentés par une atteinte neurologique progressive des quatre membres avec des troubles moteurs ou sensitifs responsables d’un handicap fonctionnel de plus en plus invalidant, il peut exister une perte du contrôle des urines, plus rarement des matières fécales. L’évolution est habituellement progressive sur plusieurs mois ou plusieurs années, il peut y avoir des décompensations brutales à l’occasion d’un traumatisme direct ou indirect de la colonne cervicale.
La radiographie standard du rachis cervical permet d’éliminer d’autre causes à l’origine de névralgie cervico-brachiale (fracture du rachis cervical passée inaperçue) et d’apprécier le degré d’arthrose.
Le scanner (TDM) du rachis cervical est l’examen de première intention à réaliser. Il permet d’apprécier l’origine osseuse de la compression du canal (arthrose et ostéophytes). L’IRM est un examen indispensable car lui seul permet de visualiser directement la moelle épinière, son rapport avec le canal cervical, l’étendue des lésions et des signes de gravité neurologique.
Les examens électrophysiologiques (électromyogramme, potentiels évoqués) ne sont pas réalisés systématiquement.
Il n’y a pas de traitement médical de cette affection qui est essentiellement un problème de mécanique vertébrale. Le seul traitement consiste dans la mesure du possible à redonner de la place à la moelle cervicale en élargissant le canal vertébral. Ceci peut être réalisé :
L’objectif de ce traitement est de stopper l’évolution de cette pathologie grave, et pas forcément d’apporter une récupération complète au patient si les troubles sont trop évolués.
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